Dans les races où le livre est « ouvert », tel le bouledogue français, il existe une procédure de « rattrapage », nommée confirmation à titre initial, dont l'application demeure strictement exceptionnelle.
Il est aisé d'appréhender la grande circonspection des experts confirmateurs face à l'introduction, au sein de la race, de sujets dont l'ascendance est inconnue et qui pourraient être porteurs de tares héréditaires.
En effet, il est impératif de s'interroger sur la raison de l'absence de documents généalogiques pour l'animal concerné. Il est possible, par exemple, que l'un de ses ascendants ait été écarté de la confirmation du fait de la présence d'un défaut éliminatoire. Dès lors, il serait contre-productif de réintroduire dans la lignée un descendant susceptible de transmettre un gène délétère.
Le plus souvent, il s'agit de chiens de TYPE Bouledogue Français, et non pas de chiens de pure race. Fréquemment, les vendeurs avancent l'argument qu'il est superflu d'acquérir un chien avec pedigree, car il serait aisé de l'obtenir ultérieurement par le biais de la confirmation à titre initial. Cette assertion est erronée, car l'origine des chiots vendus dans ces établissements est généralement méconnue, ce qui rend hasardeux l'utilisation de ces sujets aux origines incertaines pour la reproduction.
Dans le cas le plus favorable, l'absence de documents pourrait résulter de la négligence des éleveurs ; toutefois, cette situation est particulièrement inusitée pour nos Bouledogues Français.
Pour toute information complémentaire, nous vous prions de bien vouloir contacter Madame la Présidente du Club du Bouledogue Français par courriel.